GlobulX : la santé au coeur de la vie

Les chiffres sont éloquents : au début du 20e siècle, chaque Français consommaient 5 kg de sucre par an. Aujourd’hui, on est à 35 kg par personne ! Autant dire que l’on frise l’overdose. Sodas, bonbons, pâte à tartiner, barres chocolatées… Difficile pour les enfants de résister à ces douces tentations ! Et pourtant, de multiples études ont montré que le sucre n’était pas bon pour la santé.

Les pathologies du sucre

En effet, l’excès de sucre entraînerait une dépendance à la fois physique et psychologique. Sa consommation entraînerait- outre les caries, le diabète et l’obésité -  de nombreuses autres pathologies, comme les maladies cardiovasculaires ou l’hypertension. Privé de ses vitamines et de ses minéraux par le raffinage, le sucre blanc favoriserait aussi les fermentations intestinales, en perturbant la flore bactérienne. Par ailleurs, plus on absorbe de sucre, moins nos globules blancs sont performants face aux microbes… Manger sucré est donc la porte ouverte aux infections hivernales ! Plus grave, plusieurs études ont démontré que le sucre raffiné favorisait le développement de certains cancers : pancréas, estomac, côlon…

Bons ou mauvais sucres ?

Un tableau noir, qui a incité l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation (Anses) à demander une diminution de 25% /jour de la consommation de sucres simples (saccharose, glucose, fructose), comme elle l’avait fait auparavant pour le sel. Reste à différencier le bon du mauvais sucre, car notre organisme a besoin de glucides complexes pour bien fonctionner. Ces bons glucides se trouvent dans le pain, les céréales, les féculents. En revanche, les sucres simples ajoutés (sucre blanc, bonbons, barres chocolatées…) sont préjudiciables pour la santé, « contribuant à l’épidémie mondiale d’obésité » pour reprendre les termes de l’OMS. En ligne de mire, le glucose et le fructose, utilisés comme additif pour renforcer la saveur sucrée dans les entremets et les gâteaux, les sodas... L’industrie alimentaire l’utilise partout, même dans les plats cuisinés salés et les conserves. Rien à voir donc avec le fructose naturel des fruits ! Or, l’on sait aujourd’hui qu’une consommation massive de ces sucres industriels exerce sur le foie des effets délétères et provoque le stockage des graisses, avec les pathologies associées.

Oui au sport !

D’où l’intérêt de ne pas habituer votre enfant à manger trop de sucreries. Mieux vaut lui apprendre à se tourner vers les bons glucides, en privilégiant les céréales complètes (pain, pâtes, galettes), les fruits, les légumes… Qui dit alimentation équilibrée dit aussi activité sportive, car bouger et se dépenser prévient aussi l’obésité.